JURASSIC RALLY-17&18 avril 2010 à Parcey

56 voitures ont pris le départ du premier Jurassic rallye à Parcey le weekend des 17 et 18 avril 2010. Réparties entre trois catégories : 18 véhicules historiques de compétition, le reste partagé entre les IRC (contemporaines à deux roues motrices) et la catégorie "reine" les WRC et leur transmission intégrale.

Super Rallye

A tout seigneur, tout honneur,  commençons par parler des pilotes qui ont couru le « Super Rallye ».

Ils ont enchainé les spéciales, pilotant trois voitures différentes : un modèle « classique » (5ES), une voiture contemporaine deux roues motrices (2ES) et une voiture contemporaine à 4 roues motrices (6ES). Ils totalisent donc sur le weekend (à l’échelle) près de 42 kilomètres de spéciales, auxquels s’ajoutent les parcours de reconnaissance

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Le samedi après midi a débuté par les ES "classiques", 4 d’affilées. Rapidement, et même dès le départ Vincent Pic s’installe en tête talonné par Sylvain Châtillon à seulement 17 dixièmes ! derrière la meute suit avec Damien, Pierre, Stéphane, Eric et Jean-Pierre : ces 7 pilotes se tiennent avec 2 secondes seulement d’écart entre le premier et le septième. La lutte s’annonce serrée. Aurélie, première féminine pointe à seulement 10 dixième de Jean Pierre, malgré une R5 Turbo Fly un peu rétive. Clément, le plus jeune du plateau effectue une bonne première spéciale en 1.34.90. Anthony, Christophe et Denis ferment la marche.

 

Photo: Arnaud. Jag XK 120 et Ford Escort Mk II

Les Es suivantes vont se dérouler un peu sur le même modèle : en tête Vincent gère son avance, gardant Sylvain à (courte) distance, Damien s’installe confortablement en troisième.

Dans l’ES3 Pierre se fait surprendre par Stéphane, en embuscade depuis le début, qui avec un temps de 1.18/96 grignote plusieurs précieuses secondes et s’adjuge la 4^ème place au classement provisoire.

Derrière Anthony qui avait raté son départ remonte méthodiquement un à un ses adversaires, il pointe 6^ème au terme de l’ES3, et ce sont Christophe et Eric qui en font les frais, dégringolant respectivement en 10^ème et 9^ème place…

Epreuves Spéciales Nocturnes

En tête les pilotes restent concentrés, Anthony poursuit sa remontée fantastique et termine 5^ème à l’issue de l’ES courue de nuit, dans le noir total seulement éclairé par les feux des voitures. Pierre est 6, Aurélie 7, Eric 8, Clément 9 et Christophe, Jean-Pierre et Denis ferment la marche de ce classement provisoire.

Il est temps de garer les véhicules historiques et de sortir les IRC, véhicules contemporains à deux roues motrices pour une ES de nuit…

Les IRC prennent la piste pour une spéciale nocturne, puis ce sera le tour des WRC…

Dans la pénombre seuls les phares embarqués dans la voiture éclairent la piste, le pilotage est donc encore plus délicat.

Les pilotes tirent bien leur épingle du jeu, le classement n’évolue pas de manière significative.

Avec les WRC il n’en est pas tout à fait de même : profitant de la pénombre Stéphane Segaud réalise le casse du weekend : 50% de culot, combiné à 50% de talent  pour  boucler dans le noir complet les 100 mètres en tout juste 1’12’’66, il distance ainsi Damien et Anthony ses deux adversaires directs et part se coucher avec une solide option sur le podium… Au petit matin en faisant les comptes il est même revenu suffisamment près de Sylvain l’indéboulonnable second pour pouvoir envisager la deuxième marche…

Dimanche : on prend les mêmes, et on recommence...

Place au jour, le soleil commence a donner un peu de chaleur, et une lumière bienvenue pour les pilotes aux yeux encore fatigués par une nuit bien courte… ceux qui en font logiquement les frais sont les deux organisateurs qui commencent à payer l’enchainement de deux nuits sans dormir, Damien rate totalement sa première ES en WRC (1’37’24) et Pierre se tire la bourre avec Clément, au gré des ES ils changeront respectivement 4 fois de positions, le duel finissant au profit de Clément qui s’impose grâce à un pilotage lucide et efficace. Eric tire les bénéfices de la nuit, et notamment grâce à une excellente performance en IRC grappille quelques places au général. Pendant ce temps, Vincent gère son avance, calcule les cumuls à la fin de chaque ES et se maintient en tête malgré les scratch de Sylvain qui n’en finissent pas de tomber.

Dans le peloton de tête Aurélie, première féminine enchaine les spéciales sans faire de fautes, elle est à la lutte avec Eric qui arrivera toutefois à garder sa place de cinquième.

Une Fiesta à l'aise sur les pistes verglacées, Mécanique dans les stands, Bernard règle la transmission de sa Megane

Jean-Pierre à la manette, sous le regard de Clément. Une 206 SCX passe le "petit pont" sans encombres

Denis dans les stands : quelle voiture choisir?

Un pilote concentré : plus qu'un mètre à parcourir

Comme le timing a été géré de main de maître par Pierre, et ce malgré les caprices d’un ordinateur atteint de l’ESB, il reste un peu de temps et à l’unanimité il est décidé de lancer une cinquième ES, en WRC, histoire de profiter une dernière fois de cette magnifique piste et se faire plaisir… Les positions n’évolueront plus, certains améliorent légèrement leurs meilleurs temps… Vincent l'emporte avec 21 secondes d'avance sur Sylvain, après deux jours et une nuit de course!

Laurent aux commandes, quelques vues de la piste...

Quelques vues des détails de la décoration.

And ze Winner iz...

Pierre, entouré des trois vainqueurs

(cliquez sur le tableau pour agrandir)

Aurélie, première féminine, sixième au général et meilleur chrono féminin...

La Piste de 100mètres

La journée s'est terminée par la remise des lots, ici les trois premiers, Vincent (au milieu), Sylvain (à gauche) et Stéphane

Parc Fermé des Classiques,des  WRC avec quelques IRC

Bernard s'élance dans l'Es5 ... magnifique cette Xsara, si tu la vends, fais moi signe ;-)

Une course dans la course

Certains ne pouvaient pas participer à l’ensemble du weekend, et Pierre avait donc prévu une possibilité d’inscription « A la Carte », certains ne participaient qu’au VHC du samedi, d’autres à l'IRC/WRC du dimanche…

Véhicules Historiques de Compétition (samedi)

En VHC c’est Arnaud qui a assommé tout le monde, s’adjugeant le scratch VHC (1’11’’18) de la première ES du premier Jurassic Rally, bref de quoi inscrire son nom dans la légende du slot…

Peut-être lui-même surpris de sa performance il se fait « manger » dans les ES suivantes par Sylvain et Vincent (meilleur temps VHC 1’07’’38) du CMBL. Ces deux là, habitués aux rallyes courus tout au long de l’année dans leur club de Bourbon Lancy ne se laissent pas faire…

Si l’on considère les pilotes participant uniquement au VHC, Arnaud conserve toutefois la tête, puisque les deux premiers concourent pour le Super Rallye. Il devance Christophe, ce qui donne donc deux pilotes du DRS en tête du rallye VHC. Arnaud a déjà un peu d’expérience en rallyes, avec deux Folm Rallye (2007 et 2008) à son actif, pour Christophe c’est la découverte de la discipline et il démontre rapidement une aptitude certaine pour cet exercice.

Voici le tableau de classement des pilotes VHC ayant roulé « uniquement » le Samedi. Soulignons la performance de Alexis, plus jeune pilote de ce tableau.

Premier VHC : Arnaud,

2ème Christophe, 3ème Godfroy, puis viennent Alexis (4), Jérôme et David (premières participations à un rallyslot).

et des sloteurs du dimanche…

On connaissait les conducteurs du dimanche à la triste réputation, eh bien Pierre a inventé les sloteurs du dimanche… mais dans sa bouche le terme n’a rien de péjoratif et désigne les concurrents du Jurassic rallye qui n’ont roulé que sur la journée du dimanche.

Ces derniers arrivés seulement dimanche matin découvrent la piste pour la première fois, et partent avec les IRC et WRC pour quelques tours de reconnaissance.

Parmi eux de nombreux pilotes découvrent le rallye, et parfois même n’en sont qu’à leurs premiers tours de piste de circuit routier. Saluons leurs performances qui sont loin d’être ridicules : avec un peu de pratique ils combleront rapidement l’écart qui les sépare des leaders.

En effet en Slot les progrès sont généralement assez rapides, la mécanique reste simple et six mois de pratique peuvent suffire pour lutter aux avant-postes.

Pour les pilotes ne roulant que le dimanche (cumul IRC et WRC), nous trouvons  Raphaël (il a plusieurs courses dont deux rallyes à son actif) en tête, puis Laurent (du SRCC) sloteur chevronné participant à son premier rallye, puis Claude, dont c'est la première compétition et pratiquement les premiers tours de roues... Viennent ensuite Pierrick qui paye au général un résultat en deça de ses capacités en IRC car il a fait un beau parcours en WRC. Bernard et Ghislain (premier rallye pour eux trois) ferment la marche.

Finalement, comme à l’Ecole des Fans (de rallyslot ?) tout le monde est reparti les bras chargés de lots : de quoi clôturer avec brio un weekend placé sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité.